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Le pelage 
Si le Shar Pei n'a pas besoin de toilettage, son pelage ne doit pas, pour autant, rester à l'abandon. Un brossage quotidien suffit largement. En ce qui concerne le bain, il n'en a pas besoin. En cas de nécessité, attention à ne pas utiliser de produits agressifs pour sa peau. Rien ne vaut un shampooing spécial pour chien.

Les yeux :
Un Shar Pei en bonne santé, n'a pas les yeux qui coulent mais si le besoin de les nettoyer se fait sentir, mieux vaut se limiter à l'utilisation d'un coton mouillé d'eau tiède pour nettoyer le contour des yeux et du sérum physiologique pour rincer un œil susceptible d'abriter un corps étranger.

Les oreilles :
les oreilles du Shar Pei ont un conduit très étroit ; elles ne nécessitent néanmoins pas d'entretien spécifique si ce n'est une surveillance afin qu'elles restent toujours propres, on pourra utiliser un coton humide afin de retirer sur le lobe de l'oreille les salissures. Il peut parfois être bon d'utiliser un produit qui dissout les bouchons de cérumen, recommandé par votre vétérinaire traitant.

 
La prévention des parasites internes et externes :
La vermifugation permet d'éviter l'infestation du chien par des parasites internes (des vers). Elle doit suivre un protocole très rigoureux avec une prise tous les mois chez le chiot jusque 6 mois, puis tous les 2 mois jusque un an et deux fois par an pour les adultes.


Les antiparasitaires externes :
il s'agit de produits de prévention contre les tiques et les puces qui peuvent être soit chimiques, soit naturels et sous des formes variées : pipettes, spray, shampooing, traitement par voie orale.


La prévention contre la démodécie :
Il s'agit d'une maladie de peau causée par un parasite microscopique (le Demodex), logé dans le bulbe des poils. Environ 85 % des chiens, toutes races confondues, sont porteurs de démodex mais très peu vont développer la maladie (et pas seulement les Shar Pei). La Démodécie s'exprime surtout en trois circonstances :
- à des moments de plus grande fragilité du système immunitaire (l'adolescence, la grande vieillesse)
- à l'occasion d'un stress important ou chronique, qu'il soit psychologique ou physiologique,
- quand la quantité de démodex atteint un seuil que l'organisme ne peut plus gérer.
La prévention de la démodécie peut donc s'entreprendre sous deux angles différents avec d'abord, l'évitement de tout stress inutile et par ailleurs des traitements naturels et préventifs (capsules de Neem par exemple), visant à renforcer les défenses immunitaires en général et les défenses contre les parasites d'une manière plus ciblée.

Le Shar Pei est un chien enjoué et plutôt calme ; même chiot, il ne se spécialise pas dans les bêtises et les folies en tout genre.

Le Shar Pei est un très bon chien de famille car il a toutes les qualités requises pour la situation : tempérament bien équilibré, intelligence très vive, capacités étonnantes d'adaptation, grand attachement à son maître, à sa famille, à son environnement, ... très protecteur à l'égard des enfants de la famille, très bon gardien mais qui n'aboie pas pour n'importe quoi ... Et s'il adore le confort et la chaleur de la maison, il est capable de se montrer dynamique, voire sportif à l'extérieur ; d'ailleurs, comme tous les chiens, même avec un jardin, il a besoin de sorties en balade et d'activités avec ses maîtres, dont il raffole. Notons que s'il n'est pas suffisamment stimulé, le Shar Pei est susceptible de développer une tendance à la fainéantise.

Rarement envahissant au quotidien, le Shar Pei sait trouver sa place en toutes circonstances, avec dignité et fierté. Avec beaucoup de mesure et de calme dans ses démonstrations d'affection, on le qualifie aisément de chien-chat. Mais ne vous y fiez pas ; si le Shar Pei est un chien indépendant, il est très attaché à ses maîtres et peut souffrir d'absences trop longues et trop fréquentes de ses maîtres.

Enfin, on ne pourrait clore ce chapitre sans évoquer le côté têtu du Shar Pei ; La force de son caractère nécessite, comme pour tout chien, que les choses soient claires dans son esprit ; il doit savoir le plus tôt possible qui est le "chef de meute" et si une éducation lui est nécessaire, celle-ci doit rester ferme mais douce, sans violence ni brutalité, car derrière cette attitude très fière, le Shar Pei reste un chien très sensible, voire un grand sentimental. Attention le Shar peï est un chien qui se laisse dépérir si son maitre l'abandonne. Il est sensible aux réprimandes, surtout lorsqu'il estime ne pas l'avoir mérité, il peut bouder pendant un moment. Lors d'une première rencontre il est rare que le chien laisse le nouvel arrivant le caresser.

Le Shar-peï ne vit pas très vieux, en général de 10 à 11 ans.

Poids ; femelle de 18 à 25 kgs – mâle de 25 à 29 kgs

L'histoire du Shar Pei est peu connue, d'autant que beaucoup d'informations historiques ont été perdues dans une période très sombre de la Chine, avec l’époque du Communisme qui taxait les propriétaires de chiens. Ce qui est sûr c'est que le Shar Pei est bien originaire de la Chine et plus précisément de la Provence de Guangdon, la plus riche et la plus peuplée des provences chinoises. D'ailleurs, "Shar Pei" signifie "peau de sable" en chinois, ce qui finalement correspond bien à l'aspect de sa fourrure, sèche, dure.

Si les premiers écrits sur ce chien plissé remonteraient au XIIème siècle, ses premières représentations apparaissent dès l'époque de la Dynastie Han, de 200 ans avant J-C à 200 ans après J-C. A cette époque, il était un chien de ferme, surtout utilisé pour la garde et la chasse aux sangliers.

Dans l’ancienne Chine, le Shar Pei a été sélectionné pour les combats et les paris ; l'ancien nom du Shar Pei était d'ailleurs le "chien de combat chinois". C'est donc à cette époque que la sélection du Shar Pei a accentué ce qui était des atouts dans un combat : petits yeux bien enfoncés et peu accessibles, petites oreilles sans prises pour l'adversaire, peau épaisse et peu sensible aux morsures et surtout très plissée pour laisser un maximum de mobilité aux combattants maintenu par les mâchoires de son adversaire. Bien entendu, l'agressivité faisait également partie des éléments à prendre en compte dans la sélection, ce qui vraisemblablement contribué à sa mauvaise réputation dans le futur. Certains écrits notaient cependant qu'il n'était pas rare de donner du vin aux Shar Pei avant un combat, pour augmenter son agressivité.

Au début du XIXème siècle, d'autres races de chiens, plus puissantes et plus combatives, furent importées en Chine, détrônant ainsi le Shar Pei de la place qu'il occupait et contribuant ainsi à son déclin (les bulldogs et les mastiffs).

En 1950, le gouvernement communiste souhaitant éliminer toute marque ostentatoire de richesse, instaura une taxe sur les chiens, ce qui semble avoir accéléré le désintérêt déjà installé chez les chinois pour la race. Pour autant, la race sera tout de même identifiée en 1968 par la Fédération cynologique de Hon Kong.

Ce n'est qu'en 1973 que deux chinois passionnés par le Shar Pei, alors en voie d'extinction, demandent de l'aide à des américains pour sauver la race. Law et Chung, notamment vont faire importer une petite dizaine de spécimens aux Etats-Unis, qui vont provoquer un engouement presque immédiat outre-manche. D'ailleurs le Shar Pei reste un chien très populaire aux Etats-Unis. A cette époque, le Guinness des records reconnut le Shar Pei comme le chien le plus rare au monde.

Il faudra attendre presque 20 ans pour que le Shar Pei arrive en Europe, d'abord en Allemagne en 1979 puis en France en 1981. Le Shar Pei Club de France est créé en 1984 et celui-ci sera définitivement affilié à la SCC en 1988

Aspect général : Chien de taille moyenne, actif, compact, au rein court, inscriptible dans un carré. Les rides du crâne, les plis au niveau du garrot, ses petites oreilles et son museau, qui rappelle celui de l'hippopotame, lui confèrent un aspect unique.

Corps : Chez les chiens adultes, les plis cutanés sur le corps sont indésirables, sauf au garrot et à la base de la queue, où les plis sont d'importance moyenne.

Cou : Il est fort, de longueur moyenne et bien greffé sur les épaules.

Dos : Le dos est court et solide. La ligne du dessus plonge légèrement derrière le garrot pour se relever légèrement sur le rein. La ligne du dessous, quant à elle remonte légèrement vers le flanc.

Poitrine : elle est large et bien descendue, la région sternale atteint le niveau des coudes.

Membres antérieurs : droits, de longueur modérée, avec une bonne ossature et sans plis.

Epaules : musclées, bien attachées et obliques.

Membres postérieurs : Musclés, solides, modérément angulés, d'aplombe par rapport au sol, parallèles, sans pli sur la cuisse, la jambe et le métatarse ou le jarret.

Pieds : de grandeur modérée, compacts, non affaissés. Les doigts sont pourvus de bonnes jointures. Il n'y a pas d'ergots aux postérieurs.

Queue : épaisse et ronde à sa racine, elle s'amenuise en pointe fine. Elle est attachée très haut et peut être incurvée, enroulée en boucle serrée ou recourbée au-dessus ou sur un des côtés du dos.

Tête et crâne : plutôt grande par rapport au corps, les rides sur le front et les joues se prolongent pour former le fanon. Le crâne est plat et large, le stop est moyen.

Truffe : Grande et large, de préférence noire mais toute couleur correspondante à la couleur générale de la robe est admise. Les narines sont largement ouvertes.

Museau : Trait caractéristique de la race, il est large de sa naissance jusqu'à son bout.

Gueule : La langue, le palais, les gencives et les babines sont de préférence d'un noir bleuâtre (ou lavande pour les robes diluées).

Mâchoire et dents : les mâchoires sont fortes, avec un articulé en ciseaux parfait. L'épaisseur des babines inférieurs ne doit pas gêner la fonction des mâchoires.

Yeux : foncés, en amande, à l'expression renfrognée. Les paupières ne doivent pas avoir d'entropion.

Oreilles : très petites, plutôt épaisses, en forme de triangle équilatéral, légèrement arrondies à l'extrémité, elles sont implantées très haut avec l'extrémité repliée dans la direction de l'oeil. Elles sont bien placées en avant au-dessus des yeux, bien espacées et tombent bien appliquées contre le crâne.

Couleurs : Toutes les couleurs sont acceptées sauf le blanc, à condition qu'elles soient unies. Le poil de la queue et de la région postérieure des cuisses peut être d'une nuance plus claire. Un ton plus ombré le long du dos et sur les oreilles et toléré.